La lenteur des équipes IT ne résulte pas d’un manque d’agilité mais certainement d’une complexité devenue incontrôlable (et insupportable pour les équipes).
Pendant des années, la réponse aux remarques faites par les direction métier sur la lenteur d’execution de l’IT a été la même : travailler plus vite, adopter l’agilité et moderniser les outils.
La véritable question est de savoir pourquoi une tâche qui doit être réalisée en un jour s’étale sur une ou deux semaines ?
« Le vrai problème n’est pas la vitesse à laquelle travaille l’équipe mais tout ce qui ralentit l’efficience de leur travail ». La complexité technique et procédurale est devenue insoutenable, insupportable pour tous !
L’enjeu dépasse la simple organisation. Aujourd’hui, la mise en oeuvre d’une solution nécessite l’intégration d’une dizaine voire d’une multitude de technologies différentes. Chaque élément doit fonctionner en harmonie et multiplie les points de friction.
À cela s’ajoutent des processus internes lourds : multiples tickets, multiples interlocuteurs, multiples approbations … : « Ce n’est plus de la gouvernance, c’est de la bureaucratie ». C’est ainsi que l’on crée la frustation des équipes et la perte de valeur pour l’entreprise.
Ce « procédé » complexe a des conséquences directes sur les équipes. Les équipes passent plus de temps à « lutter » contre les outils, les procédures ou l’organisation qu’à créer de la valeur. Pendant ce temps, les métiers attendent , sans savoir pourquoi des demandes simples prennent un temps inconsidérable.
Le DSI se trouve au milieu, conscient que quelque chose cloche, sans parvenir à identifier clairement où agir.
👉 Une complexité invisible mais bien réelle
Chaque outil, chaque processus a sa raison d’être à l’origine. Mais leur accumulation crée le désordre et l’inefficacité. Ce constat appelle à repenser en profondeur l’organisation, les processus et les outils pour libérer le potentiel des équipes IT.
À l’heure où la transformation digitale est un enjeu majeur pour la compétitivité des entreprises, il est impératif de regarder au-delà des méthodes agiles et des nouveaux outils (sans parler des cycles en V maquillés…) .
Le véritable levier est de simplifier l’écosystème dans lequel évoluent les équipes, afin qu’elles puissent enfin livrer rapidement et efficacement.